Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'arrivée est au bout
27 avril 2015

1ere course officielle: le Trail découverte à Bugeat

1ere course officielle: le Trail des Monedières (10kms)

D7000-2 2015-04-25 0359

 

Le rendez-vous était pris depuis quelques semaines avec l'ami Fabien dpour aller courir le trail des Monedières. Faut dire qu'une course qui part et arrive à Bugeat est une occasion de courir plus que sympa. Quasi inratable. Vu qu'il mettait du temps pour s'inscrire j'ai cru à un moment que j'allais me lancer dans le 21 kms  mais non, trois ou quatres jours avant la date fatidique nous voilà inscrit et fin prêts pour ce 10kms découverte.  Efin surtout moi pour le côté "prêt" mais peu importe la préparation, le but est juste de finir et de passer un bon moment. Je vais couper court au suspense, ces 2 missions vont être aisément remplies.

Nous sommes le samedi 25 avril et le départ est prévu à 14hrs. Là il est 10hrs et je pars du boulot. Mon sac est prêt mais le timing est tout de même juste. Je suis crevé, je crois que je vais faire une petite sieste avant toute chose. Le temps de regrouper mes affaires et à 10h30 je me couche pour 15 minutes de sieste.Le quart d'heure passe vite et il est déjà l'heure de manger. Une assiette de pâtes, une escalope de dinde, le repas est expédié. Il est 11h15 donc va pas falloir tarder. Une grosse heure après je suis à Lacelle. J'ai récupéré mon dossard mais bien entendu j'ai pas trouvé les épingles à nourrice à la maison. Pas grave, la grand mère de Fabien en a plein si je crois ce qu'il m'a assuré au télephone. Bien entendu quand j'arrive là bas on a des épingles à nourrice. Bien entendu...on en a que 2 ! Pas deux chacun, juste deux. Tout s'arrangera facilement lorsque Fabien ira chercher son dossard et ressortira de la salle des fêtes avec une poignée d'épingles.

Il est 13h50 et il est temps de rejoindre la ligne de départ. L'impression qu'on nous regarde de haut parce qu'on a pas la dernière tenue technique de running se confirme. Surprenant et décevant la façon dont on nous dévisage. A croire qu'on ne peut pas courrir si on a pas la dernière tenue anti transpirante aéro-dynamico-flashy ! Bref. Le départ est donné dans l'enthousiasme général . Beaucoup de femmes, des jeunes, des anciens et Fabien qui me propose "qu'on mette les gaz" si je le veux. J'opte plutôt pour un début de course tranquille et un kilomètre après je pense avoir fait le bon choix quand on se met tous à marcher dans une énorme montée longue et pentue à travers un champs.  Pas grand chose à signaler jusque là, le rythme est pas fou. Un mec à failli se fracasser sur le premier passage de pierres à cause de la pluie qui est tombée toute la matinée. Il y a des franchissements de tourbières de prévus et avec cette météo il va y avoir du spectacle!

Concernant le spectacle heureusement que nous n'avons pas de suiveurs car ceux-ci seraient drôlement frustrés. Fabien n'arrive pas à prendre un rythme. Dès que ça monte il bloque, la faute à un départ probablement trop rapide. Du coup on s'arrête à chaque kilomètre durant les trois premiers et il me semble qu'il n'y a plus grand monde derrière nous. A ce niveau ça n'a pas d'importance mais par contre je me sens obligé de le remuer un peu car je n'ai aucune envie de devoir m'arrêter toutes les 2 minutes. Finallement on se cale à un rythme plus lent mais au moins on ne s'arrête plus. Ca tombe bien les passages les plus techniques arrivent: passage dans les bois, franchissement d'un petit ruisseau et juste avant le ravitaillement du 5eme km... la tourbière. Là je l'ai prévenu: chacun pour soi et on se rejoint de l'autre côté parce que ça paraît pas franchement une bonne stratégie de rester planté en plein milieu à s'attendre. A la non surprise générale la tourbière sera très humide et très boueuse. J'ai bien failli perdre une chaussure, pourtant bien attachée en prévision de passages tels que celui-ci, mais je m'en sortirais sans encombre. Un petit carré de chocolat noir au ravitaillement, plus par gourmandise que par manque d'énergie, et nous voilà repartis.

Un kilomètre après, on aura à un ruisseau à traverser. Pas à sauter, pas à contourner. A franchir. Ca a le mérite d'être bien marrant et de faire de belles photos que l'on devrait rapidement retrouver sur le site de l'organisation. Par contre ça me servira comme expérience puisque ce sera le seul et unique trail que j'aurais couru en pantacourt en coton. Parce que le coton mouillé ça pèse. Et ça sèche pas. Au final on prendra une telle averse en montant le puy de Bugeat que je ne finirai pas plus mouillé que les autres. Puy dont j'ai réussi à faire la deuxième partie en courant d'ailleurs. Grosse satisfaction puisque ça m'avait permis de doubler une dizaine de coureurs. Forcement je me suis arrêté au somment pour attendre Fabien et tout le monde m'est repassé devant mais peu importe, il restait un peu plus de 2 bornes et j'avais vraiment de bonnes jambes.

 

Une decente plus tard, quelques virages et c'est l'arrivé. Je pensais qu'on était vraiment loin mais si on en croit le classement officiel on finit 29 et 30 emes en 1h15. Sur 54 participants et un vainqueur en 49 mins. On s'est bien marré et du coup Fabien s'est engagé à venir faire celui des Gendarmes et des Voleurs de Temps le 24 mai. Seul j'aurais probablement couru en 1hrs /1h05mins et décroché un top 20, je pense, mais je me serais moins marré donc au final ça aurait été moins bien.

Publicité
Publicité
Commentaires
L'arrivée est au bout
  • Quand on se met à courir, l'arrivée est au bout. Là-bas, au bout du paysage, au bout de nos forces quelques fois, au bout de nous mêmes parfois, quand seule la volonté permet de franchir la limite que l'on pensait inatteignable
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité