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L'arrivée est au bout
10 juillet 2016

Retour à "la Grande Montée des Orgues":15kms/950m D+

 

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Après une première participation réussie l'an dernier, " La Grande Montée des Orgues" était cochée depuis longtemps sur mon agenda et constituait un des mes principaux objetcifs de 2016. Malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu et le compte-rendu n'en sera que plus court.

Suite à mon dernier trail ( ici: http://aubout.canalblog.com/archives/2016/05/22/33850937.html), je m'étais finallement décidé à investir dans une vraie chaussure de trail. Pas bête la bête, j'avais pris le temps de les faire un peu avant la course, notamment en allant enchaîner les montées/descentes à St Nazaire, et j'arrivais donc plutôt en forme ce dimanche matin avec à mes pieds ma paire de Salomon Speedcross3. Malheureusement dès l'échauffement que je partageais avec Alexandre venu faire la petite montée, les sensations ne furent pas bonnes: j'avais l'impression d'avoir les jambes lourdes et de ne pas avancer. La chaleur regnante n'était pas là pour m'aider non plus, j'avais déjà trop chaud l'échauffement à peine entamé.

Le départ fut identique à l'an dernier en terme chronométrique puisque je passais les premiers kilomètres de plat en 5"30 environ. Pas franchement rapide mais connaissant le programme qui m'attendait, il ne servait à rien de me griller d'entrée. Niveau sensation par contre, je vivais un enfer sur cette partie goudronée avec les pieds qui tapent fort et les jambes lourdes. Une pointe d'inquiétude commençait à percer. Au bout de 5kms ça n'allait pas mieux et je sentais l'ampoule arriver. Je commençais à avoir du mal à prendre appui en montée et mal tout court en descente. Cette montée se transformait en enfer et j'étais encore loin de l'arrivée. Pour faire court je ne la verrai pas. Sur les 16 kms à parcourir, je m'arrêtais au 11ème avec comme seule souvenir une énorme ampoule au derrière le pied droit. 

Il ne me restait que 5 kms à parcourir mais ce sont 5 kms dans les Orgues dont on parle, pas d'une ballade sur du plat goudronné. J'ai mis quelques jours à digérer cet abandon. Après en avoir parlé à Christine celle-ci ne fut pas surprise: les Speedcross sont faîtes pour les terrains boueux ou pour la vraie montagne, elles sont trop fermes pour une course comme les Orgues sur terrain sec. Cela explique mon sentiment de jambes lourdes, de douleur sur le goudron et l'ampoule. Pour l'anecdote, je suis retourné 48hrs après faire un bout de la Montée, équipé de mes anciennes Adidas qui n'on plus de grip, de deux paires de chaussettes et d'un énorme pansement et les sensations furent incomparables avec celle du jour de la course. Dommage. Je n'étais pas sûr de vouloir refaire cette course mais là elle me doit une revanche. Du coup, rendez-vous l'année prochaine pour la prochaine édition!

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L'arrivée est au bout
  • Quand on se met à courir, l'arrivée est au bout. Là-bas, au bout du paysage, au bout de nos forces quelques fois, au bout de nous mêmes parfois, quand seule la volonté permet de franchir la limite que l'on pensait inatteignable
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